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Dialogue(s) avec Jim Logan et Leah Snyder

Endroit Centre d'exposition L'Imagier

Dates 20 janvier 2024 — 31 mai 2024

Heure de début Débute à 00 h 00

Dialogue(s) avec Jim Logan et Leah Snyder
Le vendredi 31 mai à 18h30 à L’Imagier
En collaboration avec la Banque d’art du Conseil des arts du Canada

La pratique de Jim Logan explore l’expérience autochtone vécue dans le nord du Canada. À une époque pas si lointaine, il était illégal d’empêcher des enfants autochtones d’aller au pensionnat. Pour préserver la langue et les croyances spirituelles de leur communauté, les Aînées et les Aînés sélectionnaient des enfants ayant un caractère particulier pour les cacher de l’Église et des autorités gouvernementales. On plongeait ensuite ces enfants dans la langue, les récits, les chansons et les croyances spirituelles autochtones pour en faire des gardiennes et des gardiens de la culture. Ceux et celles qui se posaient des questions au retour des pensionnats pouvaient côtoyer ces enfants pour renouer avec leur culture. 

Les deux parents de Jim étaient originaires de l’Alberta, mais ils ont déménagé en Colombie-Britannique pour trouver du travail. Jim est né en 1955 à New Westminster, en Colombie-Britannique, et il a grandi dans un foyer métis à Port Coquitlam, dans la même province. Il a étudié à la Kootenay School of Art de Nelson, en Colombie-Britannique, et a passé plusieurs années à travailler comme ministre laïc dans le village des Premières Nations de Kwanlin Dün, près de Whitehorse, au Yukon. Pendant sa mission au Yukon, la vie et la carrière artistique de Jim prennent un virage alors qu’il commence à peindre des œuvres de revendication sociale fondées sur ses observations et expériences personnelles.

Depuis 1984, il expose ses œuvres dans plusieurs salles commerciales, dont la Bearclaw Gallery à Edmonton, la Leona Lattimer Gallery à Vancouver, ainsi que la Youngfox Gallery et la Phillip Gallery à Toronto. Son travail a été présenté dans des galeries comme le Yukon Art Center, la Kamloops Art Gallery, le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, la Thunder Bay Art Gallery, la Casula Powerhouse Gallery à Liverpool, en Australie, et le Fred Jones Jr. Museum of Art à Norman, en Oklahoma. Son travail a fait l’objet d’expositions de groupe à l’international comme Indigena et Transitions, qui ont été présentées dans diverses galeries à travers le monde. Son travail s’est également retrouvé dans le répertoire de la Ville d’Ottawa, dans la collection d’art autochtone du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada et dans celle d’Affaires mondiales Canada.

Par son travail, il milite pour le rétablissement de l’identité et de la conscience de soi au sein des communautés des Premières Nations. Son exposition de 1989 intitulée A Requiem for Our Children figurait parmi les premières expositions exposant au grand jour la réalité des pensionnats au Canada, tandis que sa série Classical Aboriginal faisait la lumière sur la faible présence de l’esthétique autochtone dans l’histoire de l’art formel et abordait les icônes de l’art occidental sous un nouvel angle – la perspective autochtone.

Leah Snyder est autrice et designer numérique (The L. Project). Avec plus de deux décennies d’interface avec les écrans, Leah a un point de vue unique pour observer la façon dont la communication change et pour comprendre ce que ces changements représentent, en particulier en ce qui concerne la façon dont les arts peuvent utiliser la technologie numérique pour la transformation culturelle. Ses recherches portent sur la manière dont nous construisons — ou déconstruisons  les récits nationaux à l’ère numérique, ainsi que sur la manière dont nous développons des communautés autour de valeurs partagées dans le cyberespace. En matière de conception, Leah s’est concentrée sur la production d’archives numériques solides, principalement pour les artistes autochtones contemporains. En tant que rédactrice, elle a contribué à de nombreuses publications canadiennes sur l’art et l’architecture, notamment Border Crossings, Canadian Architect Magazine, C Magazine et le Musée des beaux-arts du Canada, ainsi qu’à des catalogues pour des clients tels que la Galerie Heffel. En tant que conservatrice, elle s’intéresse à la manière dont les nouvelles technologies permettent de se mettre virtuellement à la place d’autrui et de voir le monde à travers les yeux d’une autre personne. Son travail repose sur la construction d’architectures numériques qui offrent des espaces d’engagement et d’éducation alternatifs permettant d’expérimenter une histoire différente.

 

La Banque d’art du Conseil des arts met à la disposition d’un large public de partout au pays des œuvres d’art contemporain par l’intermédiaire de ses trois programmes : location d’œuvres d’art aux organismes, prêt aux musées et diffusion. Avec plus de 17 000 œuvres réalisées par plus de 3 000 artistes, la Banque d’art possède la plus vaste collection d’œuvres d’art contemporain canadien, dont des peintures, sculptures, dessins, photographies et estampes, créés par des artistes en début de carrière ou établis. La collection contient également un nombre important d’œuvres d’art autochtones. Il est maintenant possible d’explorer la collection intégrale sur  le site web de la Banque d’art du Conseil des arts. 

 

 

 

 

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